Suivre une formation complémentaire courte
Sont appelées “formations complémentaires courtes”, les formations répondant à l’un des deux objectifs ci-après.
Dans quels cas est-il pertinent pour un candidat de suivre une formation complémentaire courte pour son parcours de VAE ?
Objectif 1 : Combler un léger écart de compétences
Il peut arriver qu’il y ait un léger écart :
- entre les compétences du candidat à la VAE et celles en lien avec le référentiel du diplôme visé ;
- ou bien entre les aptitudes du candidat et ce qu’implique une démarche de VAE (maitrise minimale de l’informatique, de la langue française, etc.).
Dans ce cas, le candidat peut chercher à combler cet écart en suivant une formation complémentaire pendant son parcours.
Exemples : usage du numérique, perfectionnement en mathématiques ou en français, etc.
Lors d’un parcours France VAE, cet écart est généralement détecté dès le début de l’accompagnement par l’architecte-accompagnateur de parcours (pendant l’étude de faisabilité). C’est alors son rôle de conseiller le candidat sur la formation à réaliser.
Pour les candidats autonomes, ces formations peuvent être choisies de manière indépendante pour répondre aux exigences nécessaires à la validation du diplôme visé.
⚠️ Attention : si l’écart de compétences est trop important, le candidat aura peut-être besoin de suivre une formation plus conséquente. Il faudra alors plutôt envisager un parcours hybride combinant VAE et formation. Plus d’informations à ce sujet dans l’article Quelle différence entre la VAE et la formation ? |
Objectif 2 : Répondre aux prérequis du diplôme visé
Il existe un deuxième cas de figure dans lequel un candidat à la VAE peut être amené à suivre une formation complémentaire courte : lorsqu’il est nécessaire, au sens réglementaire, d’avoir obtenu un ou plusieurs attestations de formation pour valider ce diplôme.
Par exemple : un candidat cherche à valider le BPJEPS mention “activités aquatiques et de la natation”. Pour obtenir ce diplôme, il devra obligatoirement présenter le PSE1 ou le PSE2 (formation de secourisme en équipe), ainsi que le Brevet National de Sécurité et de Sauvetage Aquatique, en plus des épreuves de validation du diplôme.
De la même manière, le Diplôme d’État Accompagnant éducatif et social (DEAES), ou encore le Diplôme d’État Aide soignant (DEAS), exigent l’obtention préalable de l’AFGSU2 (gestes et soins d’urgence de niveau 2).
Dans ce cas, les formations complémentaires courtes permettent au candidat d’obtenir les attestations indiquées comme “obligatoires” par le certificateur pour valider le diplôme visé.
💡 En résumé : Voici les 4 questions à se poser pour savoir si une formation peut être considérée comme formation complémentaire courte :
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Quelles sont les étapes à suivre ?
La nouvelle version de la Validation des Acquis de l’Expérience, mise en place progressivement au travers de France VAE, permet à tous les candidats d’être suivis par un architecte-accompagnateur de parcours.
La première phase de l’accompagnement, appelée étude de faisabilité, permet à ce professionnel d’analyser la situation du candidat, et de co-construire avec lui son parcours de VAE.
C’est généralement à ce stade que l’accompagnateur identifie s’il y a un besoin de formation complémentaire ou non. C’est également lui qui pourra évaluer si cela entre dans le cadre d’une formation complémentaire courte, ou s’il faudra envisager plutôt un autre format (parcours hybride par exemple).
L’accompagnateur aide ensuite le candidat à trouver l’organisme dans lequel il réalisera sa formation complémentaire.
Pour en savoir plus sur l’architecte-accompagnateur de parcours, lire l’article Qui accompagne à la VAE ?
Pour plus d’informations sur le financement de votre accompagnement VAE, consultez l’article Comment financer son accompagnement VAE ?